Hôtel Minard
Rue Joyeuse
Construit entre 1657 et 1662 probablement par le maître maçon berruyer Antoine Basseville pour François Minard, maître des courriers de Berry, l'hôtel Minard est typique des demeures urbaines de cette époque. Façade, toitures et grand escalier intérieur ont été inscrits à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques en janvier 2006.
Abbaye bénédictine de Saint-Sulpice
Avenue d'Orléans
La construction de cet établissement religieux remonte au VIe siècle. Dévastés par les huguenots en 1562, les bâtiments ont été reconstruits aux XVIIe et XVIIIe siècles.
En janvier 2006, le pavillon nord-ouest des bâtiments conventuels et divers autres vestiges (notamment le portail d'entrée), ont été inscrits à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.
Ancien magasin des « Dames de France »
Place Planchat
Le grand magasin "Aux dames de France" est construit en 1905. Son architecte n'est pas connu. Son plan suit celui des établissements parisiens qui proposent deux façades s'articulant autour d'une rotonde centrale. C'est le dernier grand magasin berruyer à conserver son ossature métallique d'origine. L'édifice présente une qualité réelle dans la composition des façades, la beauté de son volume et son décor sculpté de style éclectique.
Magasin « Aubrun »
Rue Moyenne
L'édifice est bâti en 1929, à l'emplacement d'un ensemble disparate de boutiques. C'est l'architecte parisien Sylvère Laville qui réalise les plans.
L'intérêt de cet édifice repose sur la qualité de sa construction en béton armé et sur le caractère remarquable de l'ornementation Art Déco de ses façades.
Ancien magasin des « Nouvelles Galeries »
Rue Moyenne
Un premier magasin à structure métallique est construit en 1904. Détruit dans un violent incendie en 1928, le magasin est reconstruit en béton l'année suivante par les architectes Paul Viard et Marcel Dastugue, connus pour avoir ensuite conçu le Palais de Tokyo à Paris.
L'utilisation d'un vocabulaire Art Déco plus complexe qu'il n'y paraît au premier abord en fait un édifice tout à fait remarquable.
Immeuble Leiseing (1930)
Rue Michel de Bourges
Réalisé par l'architecte Louis Rey, l'immeuble de bureaux de l'entreprise de BTP Leiseing se trouve à la croisée des influences architecturales des années 1920-1930 : la modernité des larges baies et du toit terrasse aménagé en jardin, la monumentalité, l'ordonnancement strict et rigoureux de la façade, le recours à la symétrie, la stylisation du répertoire à l'Antique, marquent l'attachement de l'architecte au style Art Déco.
Internat du lycée Marguerite de Navarre (1952)
Rue de Vauvert
Premier établissement réalisé suivant les instructions hygiénistes du ministère de l'Education nationale en 1949, l'édifice s'impose par la modernité de son plan en peigne, fonctionnel, et de sa structure, ossature de poutres préfabriquées en béton armé. Esthétiquement, la rigueur géométrique et les références à l'Antiquité et à la Renaissance sont manifestes. Les façades, ornées des médaillons de Jean Lerat glorifiant 41 femmes françaises "exemplaires", sont protégées depuis 2001.
Hôtel des Postes (1926)
Rue Moyenne
L’Hôtel des Postes est érigé sur l’emplacement de l’ancien Hôtel de Ville, désaffecté en 1910. Sa construction, commencée en 1913 d’après les plans d’Henri Tarlier, est interrompue par la guerre. Les travaux repris par Robert Gauchery s’achèvent en 1926.
La construction reprend le style néogothique pour évoquer la période faste de l’histoire communale. Mais la structure en béton répond, quant à elle, aux contraintes modernes et fonctionnelles d'un bureau de postes du début du XXe siècle.
Le square voisin est créé en 1926 par l’architecte-paysagiste Paul Marguerita. La Ville y fait installer la statue de Louis XI, créateur des « courriers royaux », réalisée par Jean Baffier en 1886.
Observatoire de l'abbé Moreux (1907)
Rue Ranchot
Louis Moreux (1867-1954), professeur de mathématiques, fut également un astronome reconnu pour ses travaux sur le soleil.
En 1907, il se fait construire cet observatoire, dans le style mauresque inspiré d'un séjour en Tunisie. La coupole et l'installation astronomique ont été démontées peu après le décès du savant. Malgré tout, cet édifice demeure unique en raison de l'originalité de sa construction et comme témoignage de l'histoire de l'astronomie en France.
Tous les monuments de Bourges inscrits
Maison Bouriant (1969)
(Rue Littré)
La maison Bouriant, du nom du magasin qui y fut initialement installé, est réalisée par l'architecte Christian Gimonet. En 1970, cet immeuble est célébré par la Revue des monuments historiques comme "le premier exemple réussi d'intégration d'une maison moderne dans un ensemble ancien" et est longtemps resté au programme de la formation des architectes des bâtiments de France.