On reconnait un rougequeue à sa manie d’agiter sans cesse sa queue de bas en haut. Le mâle du rougequeue à front blanc, Phoenicurus phoenicurus, exhibe un plumage bariolé, ce qui le distingue du rougequeue noir. Son corps élancé est gris-bleu sur le dos, son ventre et sa queue sont orange, sa gorge et sa face noires. Mais c’est surtout son front blanc qui le rend reconnaissable. La femelle est un peu moins remarquable, elle est beige pâle mais a tout de même une queue rousse.
C’est un migrateur présent à Bourges de mars à octobre, puis il repart hiverner en Afrique subsaharienne. Il se nourrit d’insectes en plongeant dessus et en virevoltant à partir d’un affût. Il construit son nid dans les trous des murs ou les nichoirs mais aussi dans toute une ribambelle de gîtes plus étranges les uns que les autres. Si on le rencontre en ville, il est cependant toujours à proximité d’arbres feuillus. Assez exigeant en matière d’habitat pour sa reproduction, un réseau d’espaces verts est indispensable. Il est parfois aperçu en hiver aux mangeoires.
Il semble s’installer en milieu urbain. Connaître l’état de sa population permettra de mieux appréhender ses besoins en ville et ensuite de juger des qualités environnementales que Bourges pourra lui apporter sur le long terme.